Voici comment bien choisir son bois de chauffage ! Nos Astuces !

L’efficacité est le critère numéro un au moment de choisir son bois. Mais comme il existe diverses sortes de bois, ce n’est pas toujours évident de faire sa sélection. Naturel ou reconstitué ? Nous vous donnons quelques conseils pour faire le bon choix !

Les différentes essences de bois de chauffage

L’essence du bois de chauffage est certainement le critère de choix le plus important, il en existe plusieurs :

Les feuillus tendres : peuplier, platane et bouleau
Les feuillus durs : chêne, hêtre, charme et frêne
Les résineux : sapin, épicéa, pin

L’essence influe directement sur le rendement du bois que vous sélectionnez. D’ailleurs la norme française classe le bois de chauffage en trois groupes définis en fonction de la quantité de chaleur dégagée par le même volume de bois. Plus le bois est dense, plus il chauffe durant une longue période.

Les caractéristiques des différents bois

Les essences du groupe 1 désignent les bois durs

Ces essences ont un pouvoir calorifique très élevé, car leur combustion est lente. Parmi ces essences, on retrouve le frêne, le bouleau, le chêne, l’érable, le hêtre, l’orme…

Le chêne : est un bois qui donne de belles flammes et des braises de qualité. Son pouvoir calorifique est parmi les plus élevés. Du fait de sa très bonne combustion, il est adapté particulièrement pour les fours. Il faut que le bois soit parfaitement sec compte tenu de sa haute teneur en tanins. Celui-ci étant dommageable pour les conduits de chauffage et votre équipement. Il est recommandé de privilégier un bois ayant séché trois ans au minimum.

Le hêtre : il est la plupart du temps considéré comme le meilleur bois de chauffage pour la qualité de ses braises et de ses flammes. Il présente un très grand pouvoir calorifique, quoiqu’un peu inférieur au chêne. Il dégage de plus une odeur agréable. C’est pour cette raison qu’il est utilisé pour le fumage des denrées alimentaires.

Il est préférable de choisir un volume de bois qui contienne au moins 95 % de feuillus de ce groupe.

Les essences du groupe 2

Leur bois est moins calorifique, mais ils se consument lentement. Le plus souvent, ils sont utilisés avec les bois du groupe 1.

Il comprend notamment le faux acacia, le châtaignier et quelques arbres fruitiers.

Quand vous achetez votre bois, il doit contenir au moins 85 % d’essences du groupe 2.

Les essences du groupe 3

Ce sont toutes les autres essences que l’on retrouve dans le groupe 3. Ces bois tendres se consument assez rapidement et ont un pouvoir calorifique faible. De ce fait, ces essences permettent de chauffer rapidement une pièce ou de démarrer un feu. On y retrouve : le peuplier, le tilleul, l’aulne, le platane, le bouleau…

Le bouleau est celui qui propose la meilleure combustion du groupe. Il donne de plus une très belle flamme claire, légèrement bleutée, il brûle assez rapidement.

Les résineux

Les bois résineux sont à différencier des 3 groupes principaux. Les résineux servent à alimenter votre feu, car ils brûlent rapidement. Leur atout principal : ils produisent rapidement de la chaleur.

Il faut cependant rester prudent et ils ne doivent être utilisés que de temps en temps. Lors de leur combustion, ils ont tendance à encrasser votre équipement, cela étant dû aux dépôts qu’ils dégagent. Il faut entretenir plus fréquemment vos conduits. Il faut opter pour des résineux parfaitement secs avec une faible teneur en résine.

Notre conseil :

Il est préférable d’utiliser en majorité des feuillus durs pour leur pouvoir calorifique élevé et leur combustion lente. Vous rechargerez moins souvent. Vous avez moins de bois à acheter et moins de réserve à entreposer ! Les résineux sont intéressants pour démarrer le feu.

L’humidité : un critère de choix primordial

Il faut savoir que lorsque le bois est humide, l’eau doit s’évaporer avant que le bois ne puisse dégager de la chaleur, il perd alors une grande partie de son efficacité. Brûler un bois sec, c’est-à-dire contenant moins de 23 % d’humidité, est recommandé pour différentes raisons :

Le feu démarre plus vite et les émissions de particules fines sont réduites. Elle ne se produit que quand la combustion est imparfaite au démarrage. Le conduit de cheminée est alors protégé des dépôts.
Le rendement énergétique est supérieur.

Notre conseil : vérifiez bien le taux d’humidité avant d’acheter votre bois, demandez au professionnel quelle est sa source d’approvisionnement et quelles sont ses conditions de stockage. Si vous achetez votre bois en dehors de la période hivernale, un bois mi-sec ou vert devra être entreposé pour le séchage.

A lire : Voici comment faire sécher son bois de chauffage de façon idéale ?

La provenance du bois : autre critère important

Il est recommandé de sélectionner un bois certifié PEFC, de cette manière vous savez que celui-ci est issu de sources responsables. Vous participez alors à une gestion contrôlée des forêts.

Les ressources étant abondantes en France, privilégiez le bois local et provenant d’une forêt française.

Les bûches de bois compressées ou densifiées : bonne ou mauvaise idée ?

Il existe également sur le marché des bûches qui sont fabriquées à partir de copeaux de bois ou de sciures densifiés sans ajout de liant ou autre additif. Ils sont également commercialisés sous la forme de pellets, qui sont en fait des granulés de sciures. Leur taux d’humidité est généralement inférieur à 10 %.

Elles présentent divers avantages : elles sont plus simples à stocker, elles produisent moins de cendres et de fumée. Elles sont trois fois plus performantes que le bois sous une forme classique. Elles sont propres et prêtes à être utilisées.

De plus, les bûches dites de nuit se consument durant 6 heures assurant à votre intérieur une température agréable. Le lit de braises facilitera la mise en route du feu le matin.

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