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Comment organiser son potager ?

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Potager

Comme quand vous avez imaginé votre jardin ornemental, l’organisation de votre potager peut refléter une part de votre personnalité. Sa création demande juste une certaine rigueur pour que la rencontre entre la faune, la flore et le jardinier se passe bien. Chacun a besoin de son petit coin pour vivre paisiblement. Les plantes en particulier ont des besoins bien spécifiques en eau, lumière et nutriments aux bons moments. Voici quelques conseils pour obtenir de belles récoltes grâce à une organisation bien étudiée.

Mettez toutes les chances de votre côté

Armez-vous d’un petit carnet à carreaux et commencez à faire votre plan, sans omettre certains paramètres primordiaux.

L’exposition :

C’est une question primordiale, la plupart des légumes apprécient et ont besoin de soleil pour se développer correctement. Il est donc judicieux d’installer son potager dans un endroit bien ensoleillé durant au moins la moitié de la journée. Évitez la proximité avec des arbres importants qui feraient de l’ombre à vos radis et vos salades. L’emplacement sera de préférence à l’abri des vents dominants.

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L’eau et les équipements :

Un robinet d’eau non loin de la partie potager sera pratique au moment de l’arrosage. Le récupérateur d’eau de pluie est également une idée économique et écologique.

Vous pouvez envisager de disposer une petite cabane de jardin pour vos outils, même si c’est dans quelque temps, tenez-en compte avant de réaliser votre plan.

Le composteur est également indispensable et vous n’êtes pas obligé de le cacher dans un endroit inaccessible. Dans un contenant adapté ou entouré de bord bien droit en bois ou autre, il sera accessible facilement, et mis en évidence pour le bichonner.

Les déplacements sont facilités :

Il faut lors de la réalisation du plan penser tout de suite à simplifier vos déplacements. Si vous avez semé et que vous réalisez que l’allée est mal placée, c’est un peu tard pour tout recommencer. Ce lieu où vous allez passer du temps doit être agréable.

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Ménagez votre dos : si vous devez sans cesse vous pencher pour travailler, vous aurez vite envie de renoncer. Il est préférable de travailler à 60 centimètres de vos pieds au maximum, une fois que vous le savez, pensez-y en faisant votre plan. Pour ne pas mettre les pieds sur les cultures, optez pour une planche de culture d’une largeur de 120 cm, bordée d’allées de chaque côté.

La brouette, accessoire indispensable du jardinier, devra passer partout. Elle a besoin de 80 cm. Si vous travaillez à deux, alors prévoyez le double pour vous croiser sans problème. Il faut également prévoir un espace pour la retourner ainsi qu’une surface suffisante devant le compost.

Les allées principales présentent une largeur de 80 à 200 cm. Les allées secondaires seront comprises, entre 80 et 100 cm et les allées d’entretien se contentent de 40 à 60 cm, juste la place nécessaire au jardinier.

La hiérarchie des allées est valable, quelle que soit la forme du potager.

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Renforcez les allées :

Une allée bien solide permet de travailler sans problème alors qu’une allée en pelouse ne supportera pas longtemps les passages successifs du ou des jardiniers. Elle ne doit pas devenir boueuse et glissante. Sans travaux particuliers, il suffit de recouvrir ses allées de plusieurs centimètres de bois broyé pour qu’elles soient praticables facilement.

Ce n’est pas le motoculteur qui dessine le potager :

Il est loin le temps où la logique mécanique du motoculteur imposait le tracé du potager. En travaillant au motoculteur, souvent les jardiniers retournent systématiquement toute la surface, les mauvaises herbes s’installent alors autour des planches. Elles aiment ces zones compactées. Le désherbage est alors de mise pour éviter qu’elles se propagent. Lors du deuxième passage du motoculteur, les racines sont découpées et réparties sur toute la surface pour repartir et là vous désherbez à nouveau.

Pour éviter cela, il suffit de délimiter la zone cultivée et de ne travailler que cette surface.

Pensez aux abords du potager :

Les abords du potager sont très importants. Vous mettrez des haies pour abriter vos cultures du vent, mais cela ne suffit pas. Les massifs libres non loin sont très utiles, car ils servent de refuge à certains insectes. Pensez aux animaux, ils ont besoin de cachettes et d’eau. Nichoirs, pile de feuilles ou de bois, arbres et arbustes, peu entretenus seront placés près du potager.

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Si vous souhaitez accueillir les insectes prédateurs des limaces comme le carabe, laissez un tas de bois en décomposition ou un tas de feuilles mortes. Côté haie, les haies vives sont privilégiées, car elles attirent les oiseaux qui ne viendront pas picorer dans votre potager.

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La forme du jardin :

Si votre jardin est plat, conservez-le ainsi, si au contraire il présente du relief, acceptez-le et tenez-en compte dans votre projet. Au pire, si vous avez besoin de drainage supplémentaire, prenez quelques centimètres sur les allées et mettez-les sur les surfaces de culture.

Il faut savoir que dans 80 % des cas, les jardins sont naturellement fertiles, ils ne demandent alors qu’un entretien courant. Vous n’aurez pas besoin de le surenrichir avec des tonnes de matières organiques.

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L’organisation du potager, c’est se tourner vers l’avenir !

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La rotation des cultures :

Chaque printemps, faites un plan des plantations que vous devez conserver afin de pouvoir faire tourner les cultures l’année suivante.

Toutes les cultures doivent tourner, seules les plantes aromatiques ne sont pas concernées. Cela évite les maladies, mais également d’être envahi par certains prédateurs. Les tomates, les poivrons, les pommes de terre, les piments appartiennent à la famille des solanacées et requièrent le même type de nutriment que les cucurbitacées – la famille des courges – et les brassicacées -les choux. Il faut faire tourner autant de fois que possible.

En revanche, évitez l’emploi de graines hybrides, car elles ont tendance à épuiser durablement votre sol tellement elles sont emplies de vitalité.

Vous pouvez délimiter des rectangles ou des carrés avec des fils pour vous repérer et faire une bonne rotation.

Les associations :

Si vous n’êtes pas un pro du jardinage, ne vous ennuyez pas avec ce point. La raison est toute simple : il n’est pas toujours facile de conjuguer rotation des cultures et associations, alors si vous débutez, ne vous ennuyez pas avec ça. De plus, souvent les tableaux que vous allez trouver sont empiriques et ne fonctionnent pas forcément partout.

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Pensez aux cultures hivernales !

C’est ce que l’on appelle l’engrais vert. Il est constitué de plantes qui permettent de cultiver les espaces en récupération. Elles présentent un véritable atout puisqu’elles fixent les nutriments dans le sol et vous vous en servez ensuite de paillage en les laissant sur place.

Préparez le potager pour l’hiver :

Si vous laissez votre sol à nu, il va subir un lessivage en profondeur du fait des intempéries et les éléments utiles sont entrainés en profondeur. Pour les protéger et  les fixer, soit vous optez pour les cultures hivernales, soit vous couvrez le sol d’éléments qui en se décomposant doucement vont nourrir la terre. Résultat, vous aurez un sol riche en nutriments pour vos cultures futures et la vie microbienne sera activée.

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