La transition écologique incite les autorités à prendre des mesures drastiques quant à l’usage de certains dispositifs de chauffage au quotidien. Néanmoins, la concertation récente des politiciens du pays amène les consommateurs et les professionnels du secteur à se poser de réelles questions concernant la mise à jour de l’interdiction du chauffage à gaz. On vous donne quelques informations supplémentaires pour vous aider à y voir plus clair.
Nouvel objectif pour 2026 : le gouvernement veut aller vite
L’interdiction de tout appareil fonctionnant au fioul ou au gaz n’est pas nouvelle. Les constructions de logements neuves individuelles devaient trouver une alternative à compter du 1ᵉʳ janvier 2022, sauf en cas de délivrance d’un permis de construire particulier autorisant la construction d’un logement alimenté au gaz. Par la suite, l’interdiction doit être étendue aux logements en résidence collective.
Il était clair pour les citoyens que les dispositifs approvisionnés au gaz seraient progressivement éliminés de la course au réchauffement des habitations existantes, mais aucune date n’avait été annoncée officiellement. Toutefois, le gouvernement accélère les choses avec la nouvelle annonce de la Première ministre qui a annoncé que le chauffage utilisant le gaz serait interdit à compter de 2026.
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Interdiction des chaudières à gaz : un objectif ambitieux
Beaucoup de professionnels s’attachent à dire que l’objectif de réduction des gaz à effet de serre en supprimant l’installation de chaudières à gaz dans les habitations à compter de 2026 est démesuré. C’est une mesure trop ambitieuse : réduire les installations pourraient être envisageable, mais sortir du système de fonctionnement au gaz d’ici l’année 2026 semble irréalisable.
Pour beaucoup de professionnels du secteur, cette spécialité pour les chaudières à gaz est attachée à l’exercice de leur métier. Lorsqu’une entreprise possède plus de la moitié de ses chauffagistes avec spécialisation dans l’installation de chaudière à gaz, il est quasiment impensable de réussir à les former convenablement pour installer des pompes à chaleur ou des chaudières biomasses en aussi peu de temps.
Le gouvernement est précis sur ses désirs pour l’avenir de la consommation énergétique en France. Ce seront des dispositifs spécifiques qui seront autorisés par type de logement :
- pour les propriétés individuelles et les immeubles en chauffage collectif : des pompes à chaleur,
- pour les appartements alimentés en chauffage individuel : des radiateurs électriques.
Il reste encore à savoir si un accompagnement financier sera mis en place et octroyé aux ménages français pour le passage d’un dispositif à gaz à une Pompe à chaleur. Aménager un moyen de chauffage utilisant les ressources naturelles renouvelables n’est pas synonyme de petit prix à payer si aucune aide n’est distribuée.
Les alternatives au chauffage au gaz
Pas d’inquiétude, plusieurs options s’offrent à vous.
La pompe à chaleur
Vous pouvez très bien remplacer une chaudière à gaz par une pompe à chaleur. La pompe à chaleur est un dispositif qui s’installe en extérieur ou en sous-sol selon le lieu d’aménagement. Une PAC transforme ainsi les calories récoltées dans l’atmosphère extérieure ou dans le sol en énergie. Elle relève d’une récolte de ressources naturellement présentes et produites par l’environnement. Par la suite, l’énergie est acheminée sous forme de chauffage.
En été, il est possible de faire transiter certaines PAC du chauffage vers la climatisation. C’est idéal lors de fortes chaleurs estivales afin de préserver un intérieur frais. Cela justifie par ailleurs le budget qu’il faut consacrer à une pompe à chaleur.
Le prix des PAC varie selon le type et la pose :
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- une PAC air/air avec une installation d’équipement comprise entre 6 000 et 15 000 €,
- une PAC air/eau avec une installation d’équipement comprise entre 7 000 et 15 000 €,
- une PAC géothermique avec une installation d’équipement comprise entre 7 000 et 20 000 €.
L’achat et l’installation d’une pompe à chaleur peuvent constituer un budget important.
La chaudière biomasse
Une chaudière biomasse fonctionne à combustion comme une chaudière au fuel ou au gaz. La différence avec ce type de chaudière est qu’elle utilise le bois comme combustible (bûches ou des pellets). Elle sert à chauffer une habitation à moindre coût, le bois étant considéré comme un matériau peu cher et une ressource presque inépuisable. Son prix varie en fonction de la gamme, la performance et les options. Elle peut être installée pour une somme comprise entre 3000 € et 20 000 €.
Pas d’inquiétude ?!
J’ai fait venir un spécialiste afin de me faire des propositions pour remplacer mon système de chauffage et eau chaude sanitaire.
J’habite dans un immeuble de 2007 où tous les appartements ont une chaudière individuelle gaz pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
La configuration des appartements et de l’immeuble est telle qu’aucunes solutions actuelles n’est possibles, fautes de places et aux vues des possibilités extérieures !
Il y a clairement impossibilité technique et technologique !
Même le remplacement des radiateurs par de l’électrique basique n’est pas possible, le dimensionnement des réseaux électriques de l’immeuble et ceux jusqu’au transformateur n’est pas prévu !
Qu’ils proposent des solutions d’isolation avant de prendre des décisions impossibles !!!
L’article se base sur des données datées et ne tient pas.compte de ce qui semble ressortir de la concertation lancée par le gouvernement sur le sujet. Il semblerait au contraire de ce qu’explique votre article que les chaudières à gaz ne soient finalement pas interdites mais que les pouvoirs publics envisageraient désormais de supprimer toutes les aides existantes liées aux énergies fossiles, (mais sans interdire le chauffage au gaz). Decision finale à l’automne normalement. Le minimum aurait été d’etre moins affirmatif dans votre papier quitte à moins valoriser les services de vos partenaires annonceurs.