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Jardinage bio : les bonnes pratiques

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Jardinage Bio

Jardiner bio, c’est tout d’abord revenir aux fondamentaux en usant et abusant des gestes pratiques et simples qui préservent la nature. Voici quelques pistes pour apprendre à jardiner autrement : respecter la terre, essayez de privilégier la biodiversité, remplacer les pesticides…

Le respect de la vie au jardin

Chaque jardin possède son propre écosystème et la flore comme la faune ont leur propre rôle. C’est un organisme vivant et en tenir compte vous aide : plus celui-ci abrite d’animaux et de plantes, moins il risque d’être touché par les maladies et l’invasion d’insectes ravageurs.

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Il est nécessaire d’appréhender un certain nombre de critères qui seront pris en compte dans leur ensemble :

  • La qualité du sol : il faut se poser les bonnes questions et déterminer la nature de votre terre : argileux, sableux… Cela permet de déterminer quels types de cultures faire sur tel terrain.
  • Comprendre les aléas du climat : le climat va avoir une influence sur la qualité des plantations et leur nature.
  • Mettre la bonne plante au bon endroit : cet adage doit être observé, il permet de réfléchir avant de planter.

Choisir les bons outils

grelinette beche pour aerer terre
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Certains outils comme la grelinette sont indispensables pour la culture bio. Contrairement à la technique de bêchage classique, la grelinette évite de mélanger les différentes couches de la terre. Dans le cas contraire, vous avez des conséquences négatives sur la structure du sol, mais également sur la vie des micro-organismes nécessaires. Elle est destinée à ameublir et à aérer le sol.

La fourche bêche et la binette sont des outils indispensables : la première permet d’aérer la terre sans la retourner, tandis que la seconde est utile pour casser la terre en surface. Elle vous permet de retirer les adventices peu enracinés. Elle tranche net entre la partie verte et les racines des mauvaises herbes et retarde leur repousse. En l’utilisant régulièrement, les arrosages sont plus limités.

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Dans ce type de cultures, le but est de travailler vos sols le moins possible en évitant en particulier d’utiliser de grosses machines agricoles avec vérin hydraulique à double effet, par exemple.

Bien nourrir son sol

Si votre terre est parfaitement équilibrée, vous n’aurez pas besoin d’ajouter quoi que ce soit. Dans le cas contraire, quelques apports sont nécessaires, variant avec la nature de votre terre. Pour un sol argileux, le fumier de cheval est parfait. Dans le cas d’une terre sableuse, on ajoute du phosphate naturel, la tourbe blonde enrichit un sol calcaire et dans un sol humifère, la chaux vitale est un apport appréciable.

L’apport d’engrais est nécessaire pour éviter les maladies aux plantes. Il peut prendre différentes formes : fumier, sang séché, compost, purin d’ortie ou corme broyée. Ils apportent l’azote, le potassium et le phosphore nécessaire.

Planter en respectant la nature

Le choix des graines est important, vous pouvez parfaitement récupérer des graines ou bouturer. Si vous les achetez, choisissez des graines bio. Réfléchissez à la manière, dont vous pouvez associer les plantes pour repousser les nuisibles. Faites également attention à faire tourner les cultures, cela permet de limiter les mauvaises herbes et l’épuisement du sol et de freiner le développement de maladies.

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Chasser les intrus

maison des insectes
  • Save

Pour chasser les intrus, le mieux est de s’entourer de ses meilleurs amis : quelques petits mammifères et insectes permettent de garder vos plantes en parfaite santé. Les oiseaux et les hérissons luttent contre les chenilles, les coccinelles mangent les pucerons, le crapaud dévore les fourmis et le lézard raffole des larves. Essayez de les attirer en mettant des maisons à insectes, en installant des nichoirs et des mangeoires, un petit plan d’eau… Conservez un petit coin de végétation sauvage qui va attirer certains auxiliaires qui y passeront l’hiver.

Privilégiez les traitements bio et usez et abusez des recettes de grand-mère qui remplacent bien souvent les pesticides efficacement.

Faites la chasse aux mauvaises herbes

S’il faut leur faire la chasse et les éradiquer, il ne faut pas utiliser d’herbicides aussi mauvais pour la nature que pour votre santé. Il est préférable de prévenir que de guérir et cela commence au moment où vous préparez la parcelle. Il existe deux solutions efficaces contre leur apparition :

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  • La toile de paillage, installée sur le sol en faisant un trou permettant à votre plante de s’épanouir.
  • Le paillage naturel : organique ou minéral, c’est une solution simple à mettre en œuvre, mais à l’efficacité redoutable. Esthétique, il empêche les mauvaises herbes de pousser, mais il permet aussi de garder un sol frais et humide.

Et si vous devez désherber, faites-le à la main avec une binette, une fourche bêche, au désherbeur manuel ou à la brosse à joint, réservé au dallage ou allées.

Si toutes ces techniques sont insuffisantes, optez pour les recettes de grand-mère. Voici quelques exemples de recettes intéressantes : purin d’orties, vinaigre blanc, gros sel, huiles essentielles de citron et de basilic ou eau de cuisson. Pour les petites surfaces, un litre de vinaigre blanc et un demi-litre d’eau ou l’eau de cuisson des pommes de terre encore chaude est efficace. Mettez du gros sel sur leur pied, les mauvaises herbes n’apprécient pas.

Gérer l’eau le plus possible

Essayez d’économiser l’eau qui est tellement précieuse. En privilégiant les plantes parfaitement adaptées à votre climat, vous diminuez le besoin en eau. Biner la terre pour l’aérer et drainer l’eau jusqu’aux racines et recouvrir avec un paillis sont des solutions à ne pas négliger. Enfin, conservez l’eau de pluie dans des récupérateurs pour l’utiliser ensuite. Enfin, arroser au coucher du soleil permet de limiter l’évaporation.

N’hésitez pas à utiliser les gouttes à gouttes et les tuyaux poreux qui vous permettent d’économiser une très belle quantité d’eau en ciblant parfaitement l’arrosage.

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