Les alternatives en matière de dispositifs de chauffage à agencer en intérieur se focalisent davantage sur l’usage des énergies renouvelables. Après l’annonce de la disparition progressive des chaudières à gaz et à fioul, les ménages se concentrent sur des méthodes de chauffage à condensation ou à chaleur. On vous dit quels sont les critères à prendre en considération avant de faire un choix d’agencement.
La pompe à chaleur : des atouts de taille
Les pompes à chaleur, ou PAC, connaissent un succès en France. Elles possèdent un fonctionnement qui est double reposant sur une partie alimenter en énergie renouvelable et une seconde en énergie électrique.
Sur le marché de la course à l’énergie, il est possible de trouver 3 modèles de pompes à chaleur :
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- la pompe à chaleur aérothermique
- la pompe à chaleur aquathermique
- la pompe à chaleur géothermique
Chacune nécessite une ressource différente pour fonctionner convenablement. Intéressons-nous à chacun de ces modèles.
La pompe à chaleur aérothermique
Les PAC aérothermiques récupèrent les calories concentrées dans l’atmosphère. Cela permet de les transformer en énergie employable pour chauffer votre maison. Deux versions en dérivent : la pompe air/air et la pompe air/eau.
La pompe air/air permet de réchauffer directement l’air d’un habitat, tandis que la pompe air/eau sert à réaliser un transfert de chaleur sur le circuit de chauffage central. Une PAC est un modèle réversible. En été, elle peut rafraîchir l’air de l’intérieur comme un climatiseur.
Les pompes à chaleur aquathermique et géothermique
Les pompes à chaleur aquathermique et géothermique se servent d’une énergie puisée dans le sol qu’elles reconvertissent en source d’alimentation. La pompe aquathermique aspire les calories présentes dans une source d’eau comme les lacs, les rivières ou les nappes souterraines phréatiques. La pompe géothermique, quant à elle, puise des calories à même le sol grâce à des sondes. Découvrez toutefois les signes qui doivent vous alerter que votre pompe à chaleur va lâcher !
La chaudière à condensation
La chaudière à condensation a connu des modifications au fil des années, mais provient d’un modèle de chauffage plus traditionnel. Elle offre aujourd’hui de belles performances en termes d’alimentation énergétique. Son principe repose sur la combustion de différentes sortes de combustible entre bois, gaz et fioul. La récupération de la chaleur de la vapeur d’eau produite maximise les performances énergétiques de cette chaudière.
La chaudière hybride
La chaudière hybride est une alternative qui allie ces deux moyens de chauffages : PAC et chaudière à condensation. Sa mise en place dépend des conditions climatiques de la région d’habitation, des tarifs en cours pour le secteur électrique. Son agencement vise toutefois à faire des économies considérables et à proposer une efficacité d’usage optimale.
Les coûts supposés par ces installations : une distinction à ne pas négliger
Lors d’une nouvelle installation, la chaudière à condensation est l’équipement qui supposera peu de frais. La pompe à chaleur a un certain coût surtout lorsque le modèle choisi est le géothermique. Il demande un terrassement particulier. Le gouvernement a mis des aides en vue de combler et d’aider les ménages à surpasser des coûts parfois trop élevés.
Bien qu’à court terme ce soit la chaudière à condensation qui revient au tarif préférentiel, sur le long terme, il s’agirait de l’inverse. La pompe à chaleur fonctionne grâce à des énergies renouvelables. Il est ainsi normal que ces coûts sur le long terme permettent de réaliser davantage d’économies.
Un impact environnemental variable
Les pompes à chaleur sont des dispositifs qui sont recommandés à l’installation dans des logements individuels. Elles ne rejettent qu’une faible quantité de gaz à effet de serre. Un espace extérieur est nécessaire à son agencement, car une PAC possède une unité extérieure.
Les pompes à chaleur s’incorporent mieux dans un environnement bénéficiant d’un climat doux. En été, certains modèles permettent même de passer d’une production d’air chaud à une production d’air froid. C’est un bon moyen d’avoir à sa disposition un moyen de chauffage et une source de climatisation.
La chaudière à condensation est plus conseillée pour les logements collectifs, localisés en immeuble ou en résidence. Plus efficaces pour les climats froids, elle ne possède pas de socle extérieur et peut totalement être aménagée dans un intérieur. Son principal défaut réside dans le fait qu’elle ne réutilise pas des ressources naturellement disponibles.
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Qui a dit que le renouvelable n’était pas économique ?