La recherche en énergie renouvelable pour votre maison
Il existe différents moyens pour essayer de consommer de l’électricité verte dans votre maison. Que ce soit dans un souci d’économie ou parce que vous êtes concernés par les problématiques écologiques, les solutions existent. Elles sont assez nombreuses et l’investissement effectué est vite rentabilisé par les économies que vous allez faire.
Les panneaux photovoltaïques
Grâce aux rayons du soleil et à des panneaux photovoltaïques, vous pouvez parfaitement produire votre propre électricité et vous substituer ainsi à votre fournisseur habituel, voire même lui revendre le surplus non consommé. Grâce à l’irradiation de la plaque de silicium par le soleil, vous générez un courant électrique. Vous diminuez ainsi considérablement vos dépenses en électricité. Surtout que vous avez la possibilité de revendre une partie de votre production à un fournisseur comme engie à des tarifs très intéressants.
Pour que le dispositif fonctionne parfaitement, il faut que votre construction réponde à certains critères et qu’elle bénéficie d’un ensoleillement suffisant. Il faut donc faire attention aux ombres portées du fait de la présence de bâtiments autour de celle-ci et aux conditions climatiques de la région où vous vivez. Il est également très important de faire attention à la qualité des matériaux. Pour ce faire, n’hésitez pas à vous faire conseiller par un artisan agréé.
Le coût du matériel et des travaux nécessaires dépend en partie de la surface des modules, celle-ci étant calculée pour répondre à vos besoins. Dans tous les cas, l’investissement est assez conséquent entre 10 000 et 25 000 euros en moyenne. Vous pouvez bénéficier de certaines aides. C’est le dispositif le plus performant pour produire votre propre énergie verte. Son coût est très rapidement amorti, entre 10 et 15 ans en général.
L’hydraulique
L’hydraulique suppose de posséder un ruisseau ou un moulin dans votre jardin, l’eau fera tourner la turbine. Il faut alors installer une pico-centrale hydroélectrique pour produire via un générateur votre propre courant continu qui sera ensuite transformé en courant alternatif par le biais d’un onduleur. Si la configuration s’y prête, ce système peut fournir l’électricité de votre maison sans problème. Cette fois encore vous avez la possibilité de revendre l’électricité en surplus à un fournisseur.
Pour ce projet, il existe certaines contraintes techniques : le cours d’eau devra avoir le débit nécessaire. Le terrain doit être résistant et ce sont des spécialistes qui évalueront la faisabilité de votre projet. Il est également indispensable d’obtenir l’autorisation de l’utiliser. Le coût de l’installation est lié aux besoins, au type d’équipement et aux travaux à réaliser. En général il s’élève entre 2 000 et 10 000 euros/kW. Vous pouvez bénéficier d’aides. L’amortissement se fait sur une période comprise entre 20 et 30 ans.
L’éolien
L’éolienne posée dans le jardin ou sur le toit est capable grâce à la force motrice du vent de produire de l’électricité. Le vent provoque la rotation des pales qui produit alors un courant continu grâce au générateur électrique. Il est transformé en courant alternatif grâce à un onduleur. Une éolienne domestique produit une partie de votre électricité que vous pouvez choisir également de revendre.
Ce projet n’est possible que si votre habitation est exposée aux vents forts de manière régulière et si vous avez un espace suffisant et sécurisé. Il faut qu’elle soit au moins déclarée en mairie. Le prix varie en fonction du potentiel de la région, de sa puissance et de l’équipement choisi. Comptez jusqu’à 40 000 euros pour certains modèles, ce prix comprend la pose. Il existe des aides pour le financement. Les éoliennes sont rarement suffisantes pour produire la totalité de l’électricité nécessaire. La rentabilité est acquise au bout de 15 ans.
Energie verte pour le chauffage de votre maison
Dans le domaine du chauffage aussi, plusieurs solutions sont envisageables dans le respect de l’environnement.
Les panneaux solaires thermiques
Ils permettent de récupérer la chaleur du soleil grâce à des capteurs emplis de liquide colporteur. C’est lui qui transmet l’énergie nécessaire pour l’eau chaude ou le chauffage central. Il faut que l’exposition de la maison soit optimum et le toit doit suivre une pente de 30 à 60°.
Le prix de cette installation varie selon vos besoins production d’eau chaude et/ou chauffage, l’enveloppe est généralement située entre 5 000 et 15 000 euros. Vous pouvez bénéficier du CITE. Ce dispositif peut être très intéressant selon la région où vous vivez. Le coût, une fois l’installation effectuée, est quasiment nul, de ce fait la rentabilité est estimée à 8 à 12 ans, de manière générale.
La biomasse
Ce dispositif consiste à transformer le pouvoir calorifique des matières organiques d’origine végétale ou animale en énergie. Dans une maison, vous utilisez la combustion du bois pour produire la chaleur nécessaire par le biais d’une chaudière biomasse pour le chauffage et/ou la production d’eau chaude. Vous ferez alors une économie de 30 à 60% sur vos factures.
Seules contraintes : il faut habiter près d’une source de ravitaillement de préférence pour préserver l’empreinte carbone et disposer de la place nécessaire pour stocker le combustible et choisir une bonne chaudière que vous faites installer par un artisan certifié qualibois. Le coût varie en fonction du combustible utilisé : pellets, plaquettes forestières, bûches ainsi que selon le mode de chargement manuel ou automatique. Le prix se situe dans une large fourchette comprise entre 5 000 et 25 000 euros.
Vous apprécierez le prix bien moins élevé du bois ainsi que le confort de ce type de chauffage. Vous pourrez espérer rentabiliser ce dispositif en 5 à 10 ans, environ.
La géothermie
Ce sont des capteurs souterrains qui emprisonnent les calories du sous-sol, transportées ensuite grâce à un liquide colporteur vers une pompe à chaleur géothermique. La chaleur est diffusée ensuite dans un ballon d’eau chaude et/ou le chauffage de la maison. On estime que les économies réalisées sont de l’ordre de 75% par rapport à une installation classique.
Seul bémol, il faut disposer d’un jardin où les capteurs seront plus ou moins enterrés. Si l’espace est vaste, ils sont placés à l’horizontale, dans le cas contraire, ils sont placés à la verticale. Ce type d’installation impactant le terrain, une autorisation de la mairie est nécessaire, dans certains cas, il faut déclarer les travaux à la DREAL ou à la DRIRE. Vous le comprendrez aisément, puisque des capteurs à la verticale demandent un trou pouvant être effectué jusqu’à 120 mètres de profondeur.
Le montant de cette installation dépend de la manière dont sont posés les capteurs notamment. Il faut compter en moyenne sur une somme de 10 000 euros à 30 000 euros. Il existe des aides soumises à condition. Si le prix est important, les économies réalisées le sont également, et la rentabilité est estimée entre 3 et 8 ans, donc très rapide.