Les abeilles, les bourdons, les guêpes, les papillons, diverses mouches et moucherons sont les insectes agents de la pollinisation des fleurs les plus connus et les plus importants. En visitant des milliers de fleurs, de jour pour certains, de nuit pour d’autres, ces insectes indispensables assurent la fécondation croisée de nombreuses plantes cultivées ou sauvages, sans oublier le rôle essentiel qu’ils jouent dans la pollinisation des arbres, notamment des fruitiers.
Le rôle d’un insecte pollinisateur
L’insecte pollinise à son insu en recherchant sa nourriture sur les fleurs qui lui procurent le nectar (liquide sucré que sécrète le nectaire des fleurs) et le pollen (poussière fécondante produite par les anthères des étamines de l’organe mâle de la fleur).
En effet, le pollen s’accroche dans les poils des insectes qui le transportent et le déposent sur le stigmate des autres fleurs (partie collante du pistil de l’organe femelle) qu’ils visitent ; ainsi s’effectue la pollinisation des plantes phanérogames (plantes se multipliant par graines, dont les organes reproducteurs, étamines et pistil, sont apparents).
Les autres formes de pollinisation
La pluie et le vent jouent un rôle dans la pollinisation de certaines plantes cultivées.
Les graminées, dont le maïs, et les chénopodiacées (betterave, poirée…) sont pollinisées par le vent. Celui-ci aide aussi à la pollinisation des tomates cultivées en plein air : en entraînant la chute du pollen sur le stigmate, il permet à la fleur de cette solanacée qui est autogame de se féconder par son propre pollen.
La nocivité des produits de synthèse
En arboriculture par exemple, le nombre des divers traitements annuels dépasse souvent la trentaine ! Les agriculteurs emploient aussi des pesticides de synthèse ; les jardiniers pensant obtenir de meilleurs résultats doublent parfois les doses !
Notre terre est envahie par ces produits néfastes pour la faune et la flore et, au bout de la chaîne, pour l’homme qui a le devoir de protéger toute cette création si importante pour sa survie.
Alors, cessons de dévaster nos jardins et nos champs avec toutes ces molécules chimiques de synthèse dont on ne connaît pas encore bien les méfaits qui se révèlent lentement (un insecticide utilisé pour les cultures de tournesol semble faire perdre le sens de l’orientation aux abeilles qui ne retrouvent pas leur ruche et meurent).
Dans un avenir très proche, il est à peu près certain que ces produits seront interdits et enfin reconnus comme un fléau pour l’humanité. Si l’état ne veut/peut pas le faire, commençons par boycotter nous-même !
Comment attirer ces pollinisateurs
On peut attirer les insectes pollinisateurs en cultivant des plantes mellifères, comme la plupart des plantes condimentaires (la bourrache officinale, le thym, l’hysope, le romarin, les diverses espèces de sauges, la mélisse, les menthes, la sarriette…) et les engrais verts.
À lire aussi :