Le fumier de cheval est réputé pour les rosiers en particulier. Cependant, il doit être utilisé avec précautions et peut être utile également dans le potager. Si vous ne savez pas comment l’employer, voici quelques réponses aux questions que vous vous posez !
Comment étendre le fumier sans retourner le sol ?
Vous apportez cet engrais en automne, de cette façon, vous n’avez pas besoin de retourner la terre.
Vous étendez une bonne couche de fumier de cheval et vous la recouvrez ensuite avec des feuilles mortes. Vous mettez ensuite un filet pour maintenir le tout et le préserver des oiseaux et du vent.
Vous laissez cette couverture durant tout l’hiver. Ce sont les micro-organismes et les vers qui vont décomposer ce matelas pour l’incorporer peu à peu dans la couche superficielle.
Au printemps, vous faites un léger griffage et vous semez ou plantez ce qui doit l’être.
Il est également possible à la fin de l’hiver ou au début du printemps, d’apporter une couche fine de fumier bien décomposé. Griffez juste un peu la surface pour qu’il pénètre.
Le fumier de cheval : est-il vraiment toxique ?
Il faut absolument éviter d’utiliser le fumier de cheval frais. En effet, il contient alors des vermifuges et autres composants dangereux. Une fois qu’il a été stocké durant 3 semaines, ces derniers disparaissent. Laissez-le simplement se décomposer avant utilisation. Cette précaution suffit pour bénéficier uniquement des propriétés intéressantes du fumier de cheval.
Quand devez-vous utiliser le fumier de cheval ?
Il n’y a pas une seule réponse puisque cela dépend de vos objectifs :
Si c’est pour entretenir régulièrement la vie de votre sol :
Vous mettez du fumier de cheval de préférence en automne ou à l’entrée de l’hiver. Vous pouvez l’étaler sur le sol, s’il est frais et pailleux, c’est-à-dire constitué de déjections et de litière. Dans ce cas, il ne faut pas l’enfouir. Il va alors se composter tout seul. Ensuite, vous incorporez le reste à la fin de l’hiver, avec un simple labour superficiel.
Pour apporter un amendement régulier :
Le fumier bien composté, à condition qu’il ne soit pas brûlé, agit comme un activateur biologique. Il est utilisé au printemps par enfouissement superficiel juste avant les plantations et les semis au potager.
Efficacité du fumier déshydraté, compacté en granulés
Vous pouvez parfaitement utiliser cette forme qui remplace le fumier frais ou composté. C’est un excellent amendement qui convient parfaitement à quasiment toutes les plantes. La matière première est la même, il est élaboré par compostage, broyage et déshydratation.
Il s’utilise durant toute l’année pour fertiliser les sols : il enrichit les terreaux, il nourrit les légumes, les arbustes, les rosiers, le gazon, les vignes, les arbres fruitiers, fleurs, les framboisiers, les groseilliers, les fraisiers…
Les différents dosages à utiliser :
Dans un potager : il faut le doser à raison de 300 à 600 grammes par m².
Pour votre pelouse : il faut en mettre 250 grammes par m².
Pour les rosiers : comptez 500 grammes par pied et le double à l’étape de la plantation.
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