C’est l’un des facteurs les plus importants pour la croissance, car il conditionne toute la vie des plantes vertes c’est-à-dire des végétaux à chlorophylle.
Le facteur « lumière » permet, en effet, le déroulement du phénomène de photosynthèse, grâce auquel les végétaux chlorophylliens — les plantes vertes — ont la possibilité d’élaborer des matières organiques à partir d’éléments minéraux, en utilisant le gaz carbonique de l’air ; ce qui se traduit par une assimilation de gaz carbonique et par un rejet d’oxygène : c’est l’assimilation chlorophyllienne.
Exigences des plantes de balcon vis-à-vis du facteur lumière
Suivant les espèces cultivées, les plantes exigent soit le plein soleil, soit la mi-ombre, voire l’ombre.
Le plein soleil est indispensable pour beaucoup de plantes annuelles, par exemple : le Delphinium (pied- d’alouette) et le Zinnia, de nombreuses plantes bulbeuses (Dahlia, Gladiolus), la plupart des plantes molles, en particulier, Ageratum et Pelargonium), les plantes grasses rustiques en plein air.
Pour ces espèces, un ombrage prolongé provoque leur étiolement ou accentue le développement des feuilles au détriment des fleurs en diminuant leur coloris et en ternissant leur éclat.
La mi-ombre suffit à de nombreuses plantes vivaces : Astilbe, Epilobium (laurier-de-saint-Antoine), Helleborus (hellébore), Vaccininium (airelle ou myrtille), quelques plantes bulbeuses, par exemple : certaines variétés des genres Iris et Polygonatum (sceau-de-salomon), diverses espèces à feuillage coloré ou non (par exemple : le Fuchsia à feuilles dorées et certaines variétés de bégonia appartenant à la catégorie « acaule » désignée encore sous le nom de bégonias à feuillage, dont le Begonia Rex fait partie).
L’ombre plus ou moins dense convient à un certain nombre d’espèces indigènes poussant normalement sous le couvert des arbres dans leur habitat, en particulier celles des genres Convallaria (muguet) et Vinca (pervenche).
Pour ces espèces, le fait de les planter en plein soleil n’entraîne pas leur dépérissement, car elles sont généralement rustiques mais elles ne présenteront que peu ou pas de fleurs à l’époque normale de floraison.
Il convient de noter encore que les espèces comportant des variétés à fleurs blanches, généralement plus sensibles aux variations du milieu, exigent un certain ombrage au moment de leur floraison, en particulier, pour plusieurs espèces appartenant au genre Lilium (lis).
Exigences des plantes de terrasse vis-à-vis du facteur lumière
Dans la plupart des cas, les balustrades de protection des terrasses créent une zone d’ombre sur tout le périmètre, la plus grande partie de la journée, alors que le reste est totalement exposé au soleil.
Certaines terrasses sont surplombées par des immeubles voisins d’une grande hauteur ou entourées de rideaux d’arbres élancés et se trouvent à l’ombre une grande partie de la journée, ce qui empêche d’y cultiver un grand nombre de plantes ornementales.
D’autres, au contraire, sont situées au soleil, c’est dire qu’il faut bien choisir les plantes à cultiver selon l’exposition des terrasses.
Pour la culture des plantes dans la zone périphérique — c’est-à-dire la zone ombrée — du fait qu’il y règne souvent une humidité stagnante venant des arrosages de la partie centrale exposée au soleil et de l’égouttage de l’eau de pluie, il n’est pas possible d’envisager l’utilisation d’espèces de petite taille.
On ne doit cultiver à la périphérie des terrasses que des végétaux dont la hauteur est égale à celle de la balustrade. On choisira de préférence des espèces à feuillage persistant particulièrement des conifères – on pourra également utiliser des espèces grimpantes si l’on désire constituer une palissade.
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