La taille des noyers en février est une étape cruciale pour garantir leur bonne croissance et productivité. Durant cette période de dormance, avant le réveil printanier, il est essentiel d’adopter des techniques spécifiques pour ne pas compromettre la santé de l’arbre. Ce moment permet de structurer le noyer, de favoriser une bonne aération au sein de la canopée et d’optimiser la quantité de lumière atteignant les branches fructifères. Suivre des conseils avisés pour la taille peut faire toute la différence pour la récolte à venir.
La taille des noyers en février : est-ce possible ?
La taille des noyers est une étape cruciale du processus d’entretien, essentielle pour garantir une production optimale de noix.
Après une taille de formation réalisée sur les jeunes arbres, une intervention relativement minimale est effectuée avec une taille d’entretien très limitée.
Cette dernière inclut l’élimination des parties malades ou cassées, du bois mort, et des branches qui se croisent ou se frottent les unes contre les autres.
Cette action est bénéfique pour la croissance des arbres, car elle permet à la lumière de pénétrer au cœur des branches, tout en favorisant une meilleure récolte. Il est recommandé d’espacer les tailles d’un intervalle de 5 ans.
En général, la taille d’entretien est réalisée en novembre et entre février et mars, selon les régions.
Il est important de procéder pendant la période de dormance des arbres et avant le début de la saison de croissance.
Il existe, bien entendu, certaines règles à suivre et des techniques appropriées à adopter, qui varient en fonction de plusieurs facteurs, tels que l’âge de l’arbre, sa variété et son niveau de production.
Il est inutile de préciser qu’une mauvaise taille peut avoir des conséquences désastreuses, pouvant aller jusqu’à causer la mort instantanée des arbres fruitiers.
Comment tailler les noyers ?
Durant la période de décembre à février, l’entretien du noyer est essentiel pour renouveler les branches endommagées et les rameaux affaiblis par la production de noix.
Il est conseillé d’utiliser des outils préalablement désinfectés et bien affûtés, tout en veillant à appliquer du mastic sur les plaies importantes après la taille.
Néanmoins, une taille excessive peut être préjudiciable au noyer, et la technique doit être adaptée en fonction de la croissance de l’arbre et de sa variété.
Pour conserver un noyer de taille modeste, supprimez les branches qui bloquent la lumière, en évitant de couper celles d’un diamètre inférieur à 3 cm ou supérieur à 15 cm, et évitez d’élaguer durant les périodes de gel.
Les vieux noyers ne devraient être taillés que s’ils ne produisent plus de noix. Pour un noyer fruitier, en revanche, il est recommandé d’éliminer les branches internes, de retirer les gourmands et de tailler les branches malades pour stimuler la récolte.
Selon des experts, structurer l’arbre avec une branche principale et trois branches secondaires peut favoriser une production optimale tout au long des 70 ans de vie de l’arbre.
Exceptions dans la taille des noyers
La taille n’est pas nécessaire pour tous les noyers, particulièrement pour les jeunes plants qui ne supportent pas bien la taille d’entretien.
Il est plutôt recommandé de se limiter à la suppression des branches superflues afin de faciliter la pénétration de la lumière, sans aller au-delà.
Cette observation s’applique également au noyer robuste. Pour encourager la fructification, il est possible de plier doucement les jeunes branches durant l’été.
Pour conclure, effectuer une taille entre décembre et février favorise le succès du noyer en tant qu’arbre fruitier, en encourageant sa croissance et en assurant une récolte abondante.