Si vous désirez augmenter votre production de kiwis, portés par une plante grimpante, l’actinidia, un des moyens les plus simples est de les bouturer. Cela vous permettra d’accroître le nombre de pieds femelles. Pour donner des fruits, il suffit d’un pied mâle pour féconder trois pieds femelles. Pour réussir le bouturage du kiwi, il faut suivre des étapes précises.
Les étapes préliminaires
La période la plus favorable, pour le bouturage des kiwis, est l’été, mais il est également possible de se livrer à cette opération durant l’hiver. Pour bouturer vos kiwis, il faut d’abord couper des rameaux de la plante. Veillez à ce qu’ils soient encore verts. Les rameaux choisis doivent avoir au moins trois feuilles. Il faut alors en enlever une partie, pour ne garder qu’une ou deux feuilles. Coupez-en la moitié, au sécateur ou avec une petite serpe. N’oubliez pas non plus de sectionner la tête du rameau.
Ainsi préparée, la bouture est prête à mettre en terre. Avant de le faire, il convient cependant de la tremper dans un récipient rempli d’hormones de bouturage. Ce produit est vendu dans le commerce sous forme de poudre ou de gel liquide. Il permet une meilleure cicatrisation du rameau, à l’endroit où il a été sectionné.
Il aide également les nouvelles racines à pousser plus vite. À la place de ces hormones de synthèse, vous pouvez employer des solutions naturelles. Pourquoi ne pas utiliser les racines des ronces qui, macérées dans l’eau, vont libérer des hormones naturelles qui feront parfaitement l’affaire ?
C’est aussi le cas des grains d’avoine, insérés dans la tige de la bouture, ou des petites branches de saule, trempées dans l’eau.
L’opération de bouturage
Avant de planter les boutures dans la terre, il convient de la préparer. Il faut donc creuser les trous qui vont recevoir les boutures. Pour de meilleures chances de réussite, pensez à mélanger un peu de terreau à votre terre. Vous pouvez ajouter aussi du sable de rivière.
Placez les tiges dans les orifices, au tiers de leur hauteur, et tassez bien la terre autour. Il ne faut pas oublier d’arroser, mais sans excès.
Le bouturage du kiwi à l’étouffée
Cette technique consiste à placer la bouture dans un récipient, souvent en plastique, fermé hermétiquement. Il s’agit d’un milieu humide et confiné, qui favorise la pousse des racines.
Dans le cas d’un kiwi, c’est une bouteille qui sert de réceptacle. Vous pouvez également utiliser un sac transparent ou une cloche. Pour réussir le bouturage, il convient de couper la bouteille en deux. Remplissez la moitié inférieure de la bouteille avec de la terre prise dans votre jardin.
N’oubliez pas, pendant ce temps, de tremper l’extrémité des rameaux dans dans l’hormone de bouturage, naturelle ou vendue dans le commerce. Puis plantez les boutures dans la terre, en veillant toutefois à ce qu’elles n’atteignent pas le fond de la bouteille. Et n’oubliez pas d’arroser un peu.
Ceci fait, le moment est venu de fermer votre petite plantation avec l’autre moitié de la bouteille en plastique. Fermez le tout avec du scotch, pour que l’air ne passe pas. Par ailleurs, vous aurez pris soin de conserver son bouchon à cette partie de la bouteille.
Dans un tel milieu, hermétique, l’évaporation de l’eau est empêchée. Dans l’humidité ambiante, le rameau évite le dessèchement et se concentre sur le développement des racines. La bouteille contenant la bouture doit être conservée à l’ombre. Le mieux est d’ailleurs de la garder à l’abri, hors d’atteinte du gel.
A lire aussi :
- Le bouturage : tout ce qu’il faut savoir
- Bouturage : quand les arbres font des petits
- Bouture de l’hibiscus : comment réussir son bouturage facilement ?
- Comment bouturer les plantes grasses ?