Au même titre qu’une serre, un abri de jardin ou encore une piscine, la construction d’un poulailler est soumise à certaines réglementations relatives à la taille de votre installation ainsi qu’au nombre de poules présentes dans votre jardin. Voici tous les détails à connaître pour une éventuelle mise en place d’un poulailler.
Les réglementations à savoir pour l’installation d’un poulailler
Pour un poulailler d’une surface inférieure à 5 m², vous n’avez besoin d’aucune déclaration. En revanche, si la surface oscille entre 5 m² et 10 m², une déclaration de travaux est requise.
Pour les poulaillers dépassant 20 m², un permis de construire est nécessaire. De plus, il est important de se renseigner sur les normes en vigueur dans votre région, car celles-ci peuvent varier.
Pour rappel, en 2023, les tarifs forfaitaires étaient de 1004 € par mètre carré en Île-de-France et à 886 € par mètre carré hors Île-de-France. Mais pour cette année 2024, les tarifs en Île-de-France sont désormais de 1038 € tandis qu’ailleurs, le prix est de 916 €.
Il vous est aussi possible de calculer le montant exact de ces tarifs forfaitaires à l’aide de l’outil de simulation disponible sur le site du ministère.
En ce qui concerne le paiement, il peut être effectué en une seule fois si le montant est inférieur à 1500 € et en deux fois s’il dépasse ce seuil.
Est-il possible de contourner cette taxe ?
Les éventuels propriétaires peuvent opter pour un poulailler mobile qui est exempt de taxe. C’est d’ailleurs l’une des options les plus privilégiées pour ceux ayant seulement quelques poules.
Il convient de noter qu’une fois que le nombre de poules dépasse 50, vous devez obligatoirement vous munir d’une déclaration.
À considérer aussi que la déclaration de votre poulailler dans un délai maximum de trois mois après sa mise en place vous permet de bénéficier d’une exonération partielle ou totale de la taxe d’aménagement pour une durée pouvant atteindre deux ans.
Il vous suffit de remplir le formulaire n° 6704 et de fournir les renseignements concernant la nature de votre changement, puis de le soumettre au Centre des Impôts le plus proche.
En fin de compte, il est tout à fait possible de construire son poulailler de manière légale et, dans certains cas, sans devoir verser les taxes d’aménagement, avec une connaissance solide des exigences relatives à votre région.