Dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre est d’alléger l’empreinte carbone des Français, l’État encourage le recyclage des déchets organiques. Voici ce que vous devez savoir à ce sujet.
La loi du 10 février 2020 : les bases d’une économie plus verte
Cette loi aborde plusieurs facettes, notamment la réduction des déchets, la fin de l’usage du plastique jetable, une meilleure information du consommateur, ainsi qu’une responsabilisation des producteurs.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2016, les entreprises et les collectivités qui produisent plus de 10 tonnes de déchets organiques par an doivent obligatoirement les transformer en compost.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2023, ce seuil a été baissé à 5 tonnes jusqu’à devenir obligatoire pour l’ensemble de la population française dès le 1ᵉʳ janvier 2024.
Rappel sur le compostage
C’est une opération de décomposition naturelle de matières organiques par l’action des microorganismes présents dans le sol.
Cela permet de tirer profit des biodéchets dans les jardins et les potagers et de donner une seconde utilité à des restes de repas, des feuilles mortes ou des épluchures.
Étant donné que les biodéchets représentent un tiers de la poubelle résiduelle des Français, ils bénéficieront ainsi d’un solide amendement, ce qui leur évite les dépenses en engrais.
Cela dit, il faut prendre en compte la superficie de son appartement pour choisir le lombricomposteur ou un composteur d’intérieur convenable.
Qu’en est-il des copropriétés ?
Des points de collecte de déchets organiques sont installés dans les espaces communs.
Certains bacs d’ordures ménagères peuvent être aussi remplacés par d’autres pour déchets organiques.
D’ailleurs, ces mesures nécessitent un vote à la majorité absolue. Afin d’assurer le succès de cette transition écoresponsable, une communication de masse a été entamée par la municipalité pour informer les résidents des bons gestes de compostage.
Cette réglementation entre dans le cadre d’une gestion plus responsable des biodéchets, s’alignant de plus en plus avec les projets écologiques nationaux et internationaux du pays.
Des sanctions pour le non-respect de ces nouvelles règles peuvent inclure des amendes ou des mesures plus strictes en cas de récidive.
C’est pour cela qu’il est judicieux de s’informer quotidiennement et de prendre les mesures adéquates.
Si vous êtes propriétaires, n’oubliez pas de vous présenter à la prochaine assemblée générale du syndicat de copropriété. Dans le cas où vous êtes locataires, renseignez-vous auprès de votre propriétaire pour connaitre les solutions mises à votre disposition.