Les rosiers sont des arbustes indémodables dans un jardin. Certaines personnes en héritent de génération en génération. Si vous souhaitez en implanter à plusieurs endroits sur votre propriété et à moindre coût, il existe des techniques de bouturage qui demandent peu de ressources et promettent une reprise dans 99 % des cas. La solution se trouve même déjà chez vous : les patates sont une astuce pour faire des boutures de rosier.
La période propice au bouturage d’un rosier
Les fleurs ont chacune un calendrier bien particulier qu’il faut suivre à la lettre, surtout lorsqu’il s’agit de faire des boutures ou de repiquer un pied. Sans cela, la plante risque de ne jamais reprendre même si les conditions de son environnement sont favorables à une reprise.
En ce qui concerne le rosier, les jardiniers s’accordent à dire que la meilleure période pour prélever un échantillon sur un pied se trouve entre le mois de juillet et la mi-septembre. L’été a ainsi son lot de surprises, même en ce qui concerne le jardinage !
Prélever des boutures sera propice à la reprise de la plante, mais aussi beaucoup plus simple à ce moment de l’année. Après le bouturage du rosier, il faudra patienter deux mois avant de voir les résultats. Cela sera constatable par la présence de petits bourgeons sur les branchages.
Cependant, si votre rosier à des taches noires apparentes sur les feuilles, il faudra les traiter.
Bouturer un rosier en utilisant une PDT
Les rosiers sont des arbustes très résistants. Toutefois, il faut connaître quelques astuces pour réussir un beau bouturage.
Pourquoi la pomme de terre pour faire une bouture ?
La méthode peut paraître originale. Elle dissipe d’ailleurs les avis des experts sur ce sujet. On retrouve ainsi autant de sceptiques que d’avis positifs sur la question. Les pommes de terre ont pour atout de favoriser le processus de croissance du rosier.
Leur action intervient par la récupération de l’humidité des boutures et sa conservation à un seuil convenable. Les pommes de terre possèdent également certains nutriments dans leur chair. Lorsque la bouture de rosier y est incorporée, les racines vont se nourrir de ces dernières tout au long du processus d’enracinement.
Il y a une part des recherches qui démontre que si la bouture ne prend pas, vous risquez de faire pousser un pied de pomme de terre à la place. Par ailleurs, il faudra veiller à ce qu’une odeur nauséabonde n’émane pas de la pomme de terre.
Comment créer sa bouture de rosier dans une PDT ?
Il n’y a rien de très sorcier dans le fait de bouturer un rosier dans une pomme de terre. Une pomme de terre, un sécateur et un rosier sont quasiment tout ce qui vous sera demandé.
Avant de débuter, enfilez tout de même une paire de gants de jardinage. Cela vous protégera des épines.
Par la suite, veillez à suivre le processus suivant :
Étape 1 : Trouver une tige saine mesurant près de 20 cm de longueur. Vous couperez cette tige à une base de 45 degrés. Le but est d’encourager l’absorption de l’eau et de favoriser la formation d’un système racinaire robuste.
Étape 2 : Après prélèvement, vous pouvez mettre la tige à tremper dans un récipient rempli d’une hormone de bouturage. Il n’est pas primordial de passer par cette étape. Toutefois, cela augmentera considérablement les chances de réussite de reprise. L’hormone de bouturage peut être trouvée en jardinerie ou magasin dédié.
Étape 3 : Dans une pomme de terre, creuser une encoche. Tout outil est bon à cet usage. L’outil doit par ailleurs être propre et désinfecté.
Étape 4 : Aménagez-y la tige récupérée. Dans un pot ou directement en pleine terre au jardin, trouver un endroit où planter la pomme de terre. Ensevelissez le légume de compost tout en laissant le tiers supérieur du bouturage dépassé de la surface du terrain ou de la terre du pot.
Étape 5 : Arrosez raisonnablement selon les besoins du rosier et la récurrence des pluies dans votre région. Le sol doit être légèrement maintenu humide jusqu’à preuve d’une nouvelle pousse.
Contrôler l’arrosage
Pour que votre arrosage ne soit pas excessif, tâtez le taux d’humidité de la terre manuellement. En introduisant votre doigt dans le sol, vous devriez vous rendre compte de l’engorgement de la terre.
Un arrosage trop excessif nuira au rosier, mais aussi à la pomme de terre. La pomme de terre n’aura pas pour conséquence de ne pas se développer, mais elle pourrira et empêchera le rosier de reprendre.
Un vieux rosier ne se transplante pas.