L’abeille est la reine de la pollinisation de nos cultures. Elle joue un rôle essentiel dans la conservation de notre écosystème. Cependant, depuis quelques années, son existence est menacée par la migration de frelons en provenance de pays des quatre coins du globe. Le frelon oriental est le nouvel envahisseur de vos jardins. On vous explique les menaces que suppose ce nouvel ennemi.
L’abeille : une petite bête pour un grand rôle
Ainsi, vous ne le savez peut-être pas. Pourtant, il ne suffit pas d’uniquement de terre, de soleil et d’un peu de pluie pour que la nature se mette à verdir. Pour le bien-être de la végétation, les abeilles jouent un rôle crucial. Elles occupent la place de pollinisateurs. Pour un tiers des cultures à l’échelle mondiale, une moyenne de 90 % des plantes ne peut pas se passer de la pollinisation croisée pour s’étendre et se développer.
En constant déclin, leur population est menacée d’extinction dans certains pays. Les raisons de cette menace de disparition sont autant liées à un environnement, qui étant en constante mutation ne leur procure plus l’habitat ou la nourriture en début de saison printanière adéquats. Et à de nouvelles espèces émergentes qui s’inscrivent comme leurs prédateurs dans la charte naturelle.
Le frelon : une espèce asiatique et invasive
Lorsque que l’on mentionne le frelon, il s’agit généralement du frelon asiatique. Il est appelé frelon à pattes jaunes parce que c’est une des caractéristiques physiques principales qui le distingue d’autres espèces et de son cousin européen. Il est reconnaissable par :
- Sa taille : Il mesure de 17 à 32 mm
- Il possède de longues pattes jaunes et fines
- Son thorax, sa tête et une partie de son abdomen sont noirs
- Classiquement, une des bandes de son abdomen est jaune orangé sur le 4ᵉ segment de son tronc.
Il est probable d’en croiser dans votre jardin ou en terrasse. Ils ne sont pas uniquement attirés par le pollen des fleurs, mais par toute source de sucre.
Il a été introduit durant une prétendue livraison de confections en poterie originaire de Chine en 2004 par accident. Depuis, il s’est étendu sans conteste dans la totalité de notre pays. Aujourd’hui, les déclinaisons de frelons font peur à croiser. Ils ne sont pas d’une passivité exemplaire et pourraient bien éradiquer le reste de nos pollinisateurs préférés.
Le frelon européen : moins sauvage que son cousin proche
Le frelon européen a un comportement nettement plus atténué que le frelon asiatique. En provenance de divers pays d’Europe, il peut avoir une attitude destructrice et ravageuse. Il est fortement intéressé par le sucre et la gourmandise qu’ont à offrir vos vergers. Il reconnaît sa ressemblance avec la guêpe dont il est la parfaite réplique en XXL. D’ailleurs, il est aussi deux fois plus bruyant que cette dernière.
Non invasive, cette espèce n’est pas une menace directe pour l’écosystème. Toutefois, comme tous les types de frelons, c’est une espèce carnivore et dominatrice qui s’attaque aux abeilles si elles en croisent le chemin ou pour s’en nourrir.
Il ne présente pas de menace intrinsèque pour les humains. L’insecte aura un comportement agressif ou d’attaque comme mécanisme de défense. Par exemple, une approche trop rapprochée de son nid fera qu’il se sente menacé et commencera à attaquer. Néanmoins, avec des essaims d’une expansion extrêmement rapide, il est à considérer comme étant un nuisible de taille.
Comment se débarrasser du frelon européen ?
Il n’y a pas mille et une manières de s’y prendre. Ainsi, vous voulez venir à la source de leur installation pour vous en débarrasser. À côté de votre habitation ou installée dans vos combles, vous ne pouvez pas laisser cette espèce gagner du terrain.
La proximité d’un nid de frelons européen vous fera craindre de vous faire potentiellement attaquer. Il ne faut surtout pas prendre les choses trop à la légère et vous mettre à vous en occuper par vous-même. Une colonie, de quelques espèces, qui se sent menacée se montrera hautement agressive.
Vous voudrez faire appel à un professionnel qui saura vous débarrasser de ces indésirables. Les nids d’hyménoptères sont à détruire à la source. Si vous les laissez intactes, l’espèce ne manquera pas de prendre du terrain. Elle trouvera une façon d’installer plus de nids sur les terrains avoisinants. Il est nécessaire de connaître ces astuces pour les éloigner définitivement du jardin.
Les frelons ne sucent pas le sang des aigles mais pillent les ruches des abeilles