La rhubarbe ou Rheum rhaponicum appartient à la famille des Polygonacées. C’est une plante vivace qui est cultivée au jardin pour ses pétioles verts, rouges et parfois jaunes, et qui a un petit goût légèrement acidulé agréable en pâtisserie. Comme c’est une plante luxuriante, elle est très décorative et occupe un petit coin du jardin très facilement. Elle est facile à diviser si vous le faites au bon moment !
Quand pouvez-vous diviser la rhubarbe ?
Si vous en avez dans le jardin, vous avez sans doute observé le phénomène suivant : votre pied de rhubarbe disparait en hiver. La première fois cela peut surprendre, mais pour autant la souche et le pied ne sont pas morts. C’est avant qu’il ne disparaisse complètement, en automne, que vous pouvez vous lancer dans la multiplication par division de la souche. Il est également possible de le faire au printemps quand apparaissent les premiers bourgeons.
Le pied de rhubarbe que vous prévoyez de diviser doit être important. Il faut attendre de préférence qu’il soit âgé d’au moins 4 ou 5 ans. Vous le rajeunissez et vous avez en plus un nouveau pied.
Si vous prenez le temps de nourrir la plante en lui apportant du fumier bien décomposé ou une bonne dose de compost, la récolte suivante sera très prometteuse.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, consultez le calendrier lunaire et privilégiez un moment où la lune est descendante pour que la reprise soit plus simple. La raison est la suivante : à ce moment la sève descend dans les parties souterraines. Faites attention à votre bêche, elle doit être coupante et propre.
Vous saurez aussi qu’il est temps de diviser la plante si celle-ci montre des signes d’affaiblissement ou commence à s’étioler.
Comment diviser un pied de rhubarbe ?
Il faut commencer par préparer le terrain où vous allez planter votre rhubarbe. Elle se plait à mi-ombre et à l’ouest de préférence. Laissez au moins un mètre entre le plant mère et le nouveau.
Bêchez le sol et pensez à ajouter le compost ou le fumier bien décomposé que vous mélangez à la terre. Faites-le de préférence quelques jours avant la plantation, il se décompose encore, cela évite de brûler les racines.
Faites un trou suffisant. Il faut découper autour du pied, en formant un cercle pour l’extraire facilement. Plus il est large, moins vous abimez les racines qui sont souvent importantes, surtout si le pied est ancien.
Une fois que vous avez posé la motte sur le sol, découpez des portions à la verticale, il faut que chacune possède des bourgeons. Utilisez la bêche ou un couteau bien aiguisé.
Vous pouvez également extraire directement du pied mère, une partie des racines sans le déplanter complètement. Dans ce cas, vous ne régénérez pas réellement le plant ancien.
Replantez très rapidement la ou les parties que vous avez obtenues dans le trou que vous avez fait, avant en laissant les bourgeons affleurer. Ils sont plantés à une distance d’au moins un mètre. Arrosez abondamment et essayez de conserver un sol frais jusqu’au printemps.
Dès que le gel arrive, paillez généreusement avec des feuilles mortes par exemple, vous pouvez faire de même avec le plant mère avec un paillage de compost qui le nourrit.
Ne prévoyez pas de récolte sur votre jeune pied dès l’année suivante.
À lire aussi : Comment bien diviser des iris ?