Les fleurs régissent le décor naturel extérieur. Fleurs rouges, fleurs bleues ou encore violettes, elles permettent de colorer des avenues, des rues ou encore des jardins. Avec les différentes variétés qui existent, il est possible de créer des bouquets féériques et envoûtants qui sauront ravir le plus grand nombre.
Tulipes, roses ou encore coquelicots, les fleurs sont naturellement magnifiques. Des personnes sont passionnées par les fleurs et les cultivent, ce sont les floriculteurs. Ce sont des spécialistes de la production de plantes à fleurs.
La floriculture, concept et principe
Comme indiqué dans son nom, la floriculture touche au domaine floral. Cette discipline fait partie des fondamentaux de la jardinerie. Amateur ou professionnel, la floriculture est accessible à tous.
À lire Comment prendre soin des arbres fruitiers dans son jardin ?
Elle désigne la culture des plantes qui produisent des fleurs. Parmi ces plantes qui peuvent être cultivées, il est convenable de citer les géraniums, les tulipes, les cosmos ou encore les rosiers. Toutes ces plantes sont des plantes à fleurs. La floriculture est un phénomène qui a lieu dans une serre ou bien en extérieur.
Ce type de culture prête également attention au développement des nouvelles variétés de fleurs ou encore la création de cultivar. Un cultivar est une variété de plante bien spécifique qui est obtenue en culture : cette plante est réputée pour ses caractéristiques uniques.
Ces caractéristiques peuvent être diverses, comme sa morphologie ou encore au niveau de son esthétique. La floriculture a notamment lieu en extérieur ou bien dans une serre afin de cultiver des fleurs coupées mais aussi des plantes herbacées.
Avec un degré d’homogénéité suffisant, les tubercules ou encore les oignons, par exemple, ont des caractéristiques de produits industriels qui peuvent être mis en vente.
À lire Comment entretenir et reproduire la plante oiseau du paradis chez soi ? Nos conseils
Les différents aspects sur l’environnement
Sur l’environnement, la floriculture à un impact qui peut être négatif ou bien positif.
Aspects positifs
Cette technique d’élevage de plantes à fleurs a permis la limitation de prélèvement de diverses espèces rares présentes dans la nature comme les orchidées, plantes difficiles à trouver.
Grâce à ce genre d’élevage, leur disparition a été empêchée et elles continuent de nos jours à proliférer dans la nature.
À lire Les produits favorisant la cicatrisation des arbustes après la taille : guide complet
De plus, la floriculture est une source d’emploi certaine, dans divers pays, particulièrement dans les pays en voie de développement. C’est un domaine où de nombreuses entreprises spécialisées recrutent.
Néanmoins, l’avantage majeur mis en avant par ce genre d’élevage, c’est la préservation des espèces rares de plantes dans la nature, qu’il s’agisse des orchidées ou d’un autre type de plante. Il y a, certes, des intérêts à ce processus d’élevage mais il y a cependant plus d’inconvénients.
Aspects négatifs
Concernant les aspects négatifs de la floriculture, ces derniers sont assez nombreux. En effet, l’inconvénient majeur de cette technique est l’utilisation trop grande de pesticides, ce qui nuit à la santé des employés. De plus, l’emploi de pesticides désagrège également l’environnement.
Il faut utiliser ce genre de produit avec parcimonie et à bon escient : certaines espèces de plantes particulières peuvent faire circuler une pollution génétique, elles peuvent aussi être la cause de la mortalité de divers insectes comme les papillons ou encore les abeilles.
À lire Voici comment couper votre basilic pour qu’il repousse à l’infini (et c’est si simple !)
Lorsqu’elle est pratiquée dans une serre, cette méthode d’élevage des plantes à fleurs expose la serre à une lumière abrupte pendant la nuit, ce qui engendre une pollution lumineuse qui peut être néfaste pour les plantes à fleurs.
Afin d’éviter au mieux ces différents inconvénients qui mènent à des conséquences dramatiques pour l’élevage, de multiples entreprises horticoles ont fait appel à la lutte biologique intégrée. Elle désigne l’envie de lutter contre ces différents problèmes via des solutions écologiques.
Pour mener à bien cette lutte, les entreprises horticoles utilisent alors des insectes prédateurs contre les pucerons qui viennent dévorer les plantes. L’utilisation d’insectes est une bonne alternative aux produits chimiques qui a déjà fait ses preuves.
Comment devenir floriculteur ?
À lire Bouturez vos hortensias comme un pro : l’astuce secrète des jardiniers enfin révélée !
Devenir floriculteur ne se fait pas du jour au lendemain. En effet, il faut connaître les bases du jardinage et posséder certaines compétences. Ses missions principales sont de cultiver des plantes vertes et florales pour ensuite les récolter afin de les conserver.
C’est un travail quotidien où le floriculteur doit apporter les soins nécessaires à chacune des plantes de son élevage, de la meilleure façon qui soit. C’est une activité avec des actions répétitives qui fonctionnent par cycle saisonnier. Avoir une bonne condition physique est recommandé et il faut également faire preuve de dextérité et être minutieux.
Les personnes souhaitant effectuer ce métier doivent avoir en leur possession, au préalable, un CAPA en productions horticoles avec une spécialisation dans les productions florales et légumières. Ce diplôme obtenu, il est possible d’accomplir un bac professionnel en trois ans aussi en productions horticoles.
En faisant cela, vous êtes garanti d’avoir une bonne insertion plus tard. Les employeurs principaux des personnes ayant pour profession floriculteur sont les spécialistes de la floriculture, notamment les entreprises horticoles.