Une bonne nouvelle pour les plus gourmands d’entre vous ainsi que pour les restaurateurs ! Initialement, une mesure a été prise attestant que le plafond à 38 euros prendrait fin en février 2022. Cependant, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a affirmé que ce plafond est finalement maintenu jusqu’en juin 2022. Découvrez, dans cet article, tous les détails concernant cette nouvelle mesure.
Un fonctionnement différent pour 2022
Pratiques et permettant d’économiser, les tickets restaurant ont vu le jour 50 ans auparavant. Une aide sociale particulièrement avantageuse, dont près de 4 millions de Français en bénéficient. Toutefois, il convient de connaître certaines mesures envisagées pour cette nouvelle année.
En effet, étant donné l’évolution positive de la crise sanitaire, l’État a décidé de revenir au fonctionnement qui précédait celle-ci. Le plafond journalier était, au départ, fixé à 19 euros. Celui-ci a connu une hausse s’élevant à 38 euros, afin de soutenir les restaurateurs ainsi que les salariés. Cette mesure fait partie des restrictions sanitaires établies pour supporter les personnes durement touchées par la crise.
De ce fait, cette hausse dépend en grande partie de l’évolution de cette situation. La fin de ce plafond à 38 euros était prévue pour fin décembre 2020, puis jusqu’au 31 août 2021. Elle a ensuite été prolongée jusqu’au 28 février 2022. Désormais, c’est jusqu’en juin 2022 que vous pourrez profiter de cette mesure. Vous allez donc pouvoir régler des montants supérieurs à 19 euros et profiter d’un agréable moment, entre collègues ou amis, autour d’un repas. Bruno Le Maire a fait part d’une prise de conscience quant à l’importance de ces titres restaurants pour les restaurateurs.
Il est pertinent de savoir que son utilisation est également valable le week-end et pendant les jours fériés. Toutefois, attention à la date de péremption des titres de l’année précédente. Vous disposez d’un délai pour remettre vos anciens tickets à votre employeur. Jusqu’au 15 mars, vous avez la possibilité d’échanger vos anciens titres, dont la date de péremption est fixée au 28 février 2022. Rassurez-vous, vous ne les perdez pas pour autant, puisque votre employeur vous remettra le même nombre de titres pour l’année en cours.
Vous pouvez notamment les utiliser dans les grandes surfaces. En revanche, ils sont valables pour certains produits alimentaires seulement, tels qu’un sandwich ou un plat cuisiné par exemple. Évidemment, assurez-vous que l’établissement en question accepte ce mode de paiement. Néanmoins, le plafond à 19 euros reste en vigueur concernant les supermarchés. Vous pouvez consulter une liste de points de vente afin de savoir dans quel établissement il vous est possible d’utiliser ce moyen de paiement.
Cependant, ne vous fiez pas toujours au territoire de l’entreprise pour régler votre repas. En effet, vous pouvez également payer via des plateformes de livraisons de repas pour bénéficier d’une livraison à domicile. Vous l’aurez compris, vous avez de quoi faire une utilisation souple de vos titres restaurants. Un réel coup de pouce pour les salariés qui souhaitent réduire leurs dépenses quotidiennes. Mais, qu’en est-il des intérêts pour l’employeur ?
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— Stéphanie VAN RAES (@RaesStephanie) May 25, 2022
Les avantages pour l’employeur concernant les tickets restaurants
Tout d’abord, il n’est pas obligatoire pour l’employeur de fournir des tickets restaurants, si l’entreprise dispose un lieu de restauration. Dans le cas contraire, l’employeur offre des titres déjeuners, un complément de salaire exonéré de charges fiscales. Celui-ci bénéficie de cette exonération dans la mesure où le plafond de chaque titre est fixé à 5,69 €.
Si ce montant est dépassé, il sera naturellement soumis aux cotisations. La contribution patronale doit être comprise entre 4,79 et 5,69 € pour bénéficier de l’exonération des cotisations. Il reste alors au salarié une charge comprise entre 3,81 et 4,75 €.
Il en est de même pour le salarié, dans le cas où le calcul des charges sociales et de l’impôt sur le revenu n’est pas considéré. Établie entre 50 et 60 %, la valeur de votre titre est financée par votre employeur sur votre solde mensuel. Au-delà de ce pourcentage, les intérêts fiscaux ne seront plus accessibles par l’employeur.
Le montant doit être le même pour tous les salariés de l’entreprise, quelle que soit leur fonction. Pour chaque jour travaillé, un chèque repas est accordé au salarié. Il est à déduire lors de son absence, pendant ses jours de congés ou encore ses arrêts maladie. Par ailleurs, cet avantage repas ne peut se mélanger à un autre de la même nature, comme une prime de restauration par exemple.
Ces frais permettent à l’employeur d’avoir une maîtrise optimale de son budget puisque le coût du chèque repas est prévisible. Un coût évidemment basé selon le Code du travail. Sa contribution est recouverte auprès de chaque collaborateur.
Depuis 1963, les chèques repas permettent aux entreprises d’offrir un complément de salaire dénué de charges sociales et fiscales. Un moyen qui demeure, pour l’employeur, bien plus avantageux qu’une augmentation de salaire.