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Jardin en fin d’été : ces plantations boostent la biodiversité de votre jardin

Amandin Quella-Guyot

18/08/2025

Arbustes à baies
Arbustes à baies

Lorsque la lumière décline doucement et que l’air du soir se rafraîchit, il y a une forme d’apaisement propre à la fin de l’été. Pourtant, loin d’être une période de repos, c’est pour moi un moment d’élan dans le jardin. On pense souvent, à tort, que les plantations doivent s’arrêter en juillet. Or, le cœur de l’été marque justement le début d’une aventure passionnante : celle du jardin sauvage en fin de saison. Un jardin que je construis pour accueillir la vie, nourrir les pollinisateurs, offrir des refuges, et préserver ce lien fragile entre l’humain et son écosystème.

Le pouvoir des plantations tardives pour la biodiversité

Il serait dommage de ranger les gants de jardinage au placard dès les premières soirées plus fraîches. La fin de l’été, avec ses terres encore chaudes et ses pluies plus fréquentes, offre des conditions idéales pour semer, repiquer et installer des espèces que la nature elle-même choisit souvent de faire germer à cette saison.

C’est aussi le moment parfait pour créer des espaces où la biodiversité peut s’installer durablement. En plantant tardivement, on offre un garde-manger pour les pollinisateurs d’automne, des abris pour les insectes en quête d’un gîte hivernal, et une continuité végétale essentielle à de nombreuses espèces.

La magie des prairies fleuries semées en août-septembre

Dans mon coin de jardin un peu sauvage, je commence par griffer la terre légèrement, puis je sème un mélange de graines de prairie fleurie : centaurées, coquelicots, nigelles de Damas, phacélies, trèfles, souci officinal. En les installant maintenant, les jeunes plantules auront le temps de s’enraciner avant les premières gelées. Elles passeront l’hiver en dormance et jailliront au printemps plus tôt, plus fortes.

Un petit conseil: je choisis des mélanges composés de plantes locales et mellifères. Cela garantit à la fois leur adaptation au climat et leur intérêt pour les abeilles, papillons et autres pollinisateurs. J’enrichis parfois mon mélange avec quelques graines de plantes potagères montées en fleurs : coriandre, aneth, fenouil. Une manière simple et économique de boucler la boucle.

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Les zones refuges pour insectes : simples à créer, essentielles à maintenir

Un jardin sauvage ne peut se passer de zones de refuge. À la fin de l’été, je laisse volontairement certains coins en friche : des herbes hautes, des tiges sèches, quelques tas de pierres ou de bois. Ce sont de véritables hôtels pour la faune auxiliaire.

On peut aussi installer des abris à insectes faits maison : fagots de tiges creuses, boîtes percées, pots retournés remplis de paille. Je privilégie les matériaux naturels et je m’assure de les placer à l’abri du vent et de l’humidité. Même les souches mortes ou les troncs couchés peuvent devenir des havres de vie. Le jardin devient alors un petit monde foisonnant qu’on apprend à observer plus qu’à contrôler.

Le potentiel des vivaces à floraison tardive et des plantes graminées

En fin d’été, je plante aussi quelques vivaces qui fleuriront dès l’année suivante, mais dont le feuillage, dès maintenant, offre un couvert précieux. Achillées, rudbeckias, asters, échinacées ou verges d’or prolongent la floraison jusqu’en octobre, voire novembre.

À leurs côtés, les graminées prennent toute leur place : pennisetum, miscanthus, molinia. Elles dansent avec le vent, servent de perchoirs aux oiseaux, et structurent le paysage en hiver tout en protégeant le sol. Je les plante en petits groupes, en bordure ou en pleine lumière.

Le potager en transition : un lieu idéal pour la faune

Même au potager, je prolonge la saison avec des semis de plantes utiles à la biodiversité : moutarde blanche, vesce, trèfle incarnat. Ces engrais verts enrichissent le sol tout en attirant les insectes. Certaines seront fauchées avant l’hiver, d’autres laissées sur place pour se décomposer naturellement.

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Je laisse aussi monter en graines certaines plantes comme la roquette, la chicorée ou la betterave : les fleurs sont adorées des pollinisateurs, et les graines nourriront oiseaux et petits rongeurs. On oublie trop souvent que le potager peut devenir un véritable corridor écologique.

Les plantations d’arbustes à baies : nourrir les oiseaux dès maintenant

À cette saison, on peut planter des arbustes qui produiront des baies dès l’année suivante : sureau, sorbier, viorne, aubépine. En les installant tôt, ils profitent de la chaleur résiduelle du sol pour s’enraciner avant l’hiver.

J’aime les disposer en haie libre, en mélangeant les espèces, et en les espaçant pour laisser de la place aux herbes spontanées. Cette diversité attire un grand nombre d’espèces : merles, mésanges, rouges-gorges et même parfois, si on est chanceux, un pic épeiche ou un troglodyte.

Tableau synthétique des plantations tardives favorables à la biodiversité

Type de plantationExemplesBénéfices pour la biodiversité
Prairie fleurieCoquelicots, phacélie, centauréesNourriture pour les pollinisateurs en fin de saison
Vivaces à floraison tardiveAsters, rudbeckias, échinacéesProlonge la floraison, abri et nourriture
Graminées ornementalesMiscanthus, pennisetum, moliniaRefuge pour insectes et oiseaux, structure hivernale
Engrais verts et plantes montées en grainesMoutarde, trèfle, roquetteEnrichit le sol, nourrit insectes et oiseaux
Arbustes à baiesSureau, viorne, aubépineNourriture pour les oiseaux, haies écologiques
Zones de refugeTas de bois, herbes hautes, abris à insectesAbri pour la faune en hiver, stabilise l’écosystème

Et si l’on laissait un peu faire la nature ?

Créer un jardin sauvage en fin d’été, c’est aussi apprendre à lâcher prise. Je ne cherche pas à tout maîtriser, je fais confiance à la dynamique du vivant. Parfois, une plante spontanée surgit et s’intègre à merveille. Parfois, un coin oublié devient le refuge préféré des coccinelles. En tant que jardinière, j’y trouve une immense joie et une certaine forme de liberté.

Alors si vous aussi, vous avez l’envie de voir bourdonner, voler, ramper, chanter et fleurir votre coin de nature jusqu’aux premières gelées, n’attendez pas le printemps ! Profitez des derniers rayons de soleil pour expérimenter, semer, planter, observer.

Et surtout, amusez-vous, car jardiner, c’est aussi jouer avec le temps, les couleurs et la vie. N’hésitez pas à partager vos trouvailles, vos succès ou même vos ratés : chaque expérience enrichit notre connaissance collective de ce jardin que nous habitons tous, la Terre.

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