Vous rêvez d’un jardin spectaculaire, fleuri, sans y passer tous vos week-ends ? J’étais exactement dans cette situation avant de croiser la route du fameux géranium Rozanne, élu “plante du siècle” il y a quelques années. Depuis, ma vision du jardinage a changé. Cette vivace, c’est un peu la perle rare qu’on ne découvre qu’une fois dans sa vie, mais qui transforme chaque recoin en oasis colorée… sans demander d’effort.
Pourquoi tout le monde tombe amoureux du géranium Rozanne ?
Vous vous demandez ce qui fait courir les amateurs de jardins pour dénicher cette plante ? Il y a d’abord ses fleurs bleu pervenche, capables d’illuminer la moindre parcelle d’ombre. J’ai planté Rozanne dans un coin triste de mon massif : deux semaines plus tard, le vert de son feuillage et l’éclat de ses fleurs avaient totalement métamorphosé l’ambiance.
Mais surtout, c’est la facilité d’entretien qui m’a bluffé : pas de maladie à craindre, aucune bestiole indésirable à surveiller, un simple arrosage quand il fait très sec et c’est tout. Le reste de l’année, Rozanne se débrouille seule, même après un hiver rigoureux : elle résiste à des températures que d’autres plantes fuiraient sans demander leur reste.
Cette robustesse en fait l’amie des jardiniers occupés, ou des débutants qui n’osent pas se lancer. Chaque printemps, Rozanne revient à la charge, s’étale, recouvre le sol d’un tapis dense et lumineux qui fait presque oublier les mauvaises herbes. Pas besoin d’être expert pour réussir : il suffit de la planter au soleil ou à la mi-ombre, et de la laisser vivre sa vie.
Comment planter Rozanne pour en profiter tout l’été (et plus encore) ?
Vous hésitez encore ? Voici ma recette perso pour garantir un démarrage en beauté : j’installe toujours mes pieds de géranium Rozanne au printemps, juste après les dernières gelées. Un sol bien drainé, c’est la seule vraie exigence : j’ajoute un peu de compost ou de terreau à la plantation, puis je tasse doucement.
Un détail qui fait la différence : pensez à espacer vos plants (30 à 40 cm) pour leur laisser la place de s’épanouir. C’est le secret pour obtenir ce fameux “effet tapis” qui recouvre tout, sans jamais donner une impression de fouillis. Dès le début de la floraison, vous pouvez admirer cette explosion de bleu qui ne faiblit qu’aux premières vraies gelées.
En massif, en bordure, en pot sur la terrasse… Rozanne se prête à toutes les envies. Je l’ai même vue grimper à l’assaut de pierres sèches ou retomber élégamment d’un vieux muret : effet “waouh” garanti à chaque printemps.